°Cabaña de Barro – Habitación doble°

Nuestra cabaña matrimonial cuenta con una habitación amueblada únicamente con artesanía local. Tiene acceso a un baño privado que respeta valores fundamentales de la ecología. Perfecta para alojar a una pareja o una persona que quiera tener un encuentro con sí mismo y recargarse de energía al son de las cañas de bambú. Tiene un valor de 40 dolares e incluye dos desayunos.

Notre cabane matrimoniale possède une chambre meublée uniquement avec de l’artisanat local. Elle a un accès à une salle de bain privative qui respecte des valeurs fondamentales de l’écologie. Parfaite pour accueillir un couple ou une personne qui souhaite se retrouver et se ressourcer au son des cannes de bambou. Elle a un coût de 40 dollars et inclut deux déjeuners.

°Cabaña Típi(ca) – Habitación doble°

Nuestra cabaña típi se recomienda par una a dos personas y tiene acceso a baños compartidos. Está amueblada únicamente con artesanía local: lámparas de bambú hechas en Catarina, muebles hechos en Niquinohomo, pueblo vecino, y varias decoraciones de la ciudad más cercana, Masaya. Tiene un valor de 30 dólares e incluye dos desayunos.

Notre cabane tipi est recommandée pour une à deux personnes et a un accès aux toilettes communes. Elle est aménagée uniquement avec de l’artisanat local: lampes en bambou fabriquées à Catarina, meubles élaborés à Niquinohomo, village voisin, et diverses décorations provenant de la ville la plus proche, Masaya. Elle a un coût de 30 dollars et inclut deux déjeuners.

°Cabaña Comunitaria – El Dormitorio°

Nuestro dormitorio está equipado de una gran habitación con una frescura incomparable, de un baño privado y de un amueblamiento completamente local. Puede acomodar hasta 8 personas; un espacio perfecto para mochileros o para grupo. Tiene un valor de 10 dólares por noche y por litera.

Notre dortoir est habilité d’une grande chambre d’une fraîcheur incomparable, d’une salle de bain et d’un ameublement entièrement local. Il peut accueillir jusqu’à 8 personnes; un espace parfait pour les mochileros ou pour un groupe. Il a un coût de 10 dollars par nuit et par lit.

°El Dormitorio – La pared 3°

Pour la dernière étape il s’agira d’appliquer un revêtement préparé à base d’argile, de sable et de paille hachée, que nous étalerons sur la base existante.

Il en va de même pour la finition préparée cette fois-ci à base d’argile, de sable fin, de chaux et de farine de blé.

La technique de la quincha possède une propriété isolante reconnue en raison de son inertie thermique, c’est-à-dire que la température intérieure reste équilibrée malgré un climat extérieur changeant.

Nous fermons ensuite la salle de bain, partie arrière de notre dortoir, avec de la canne de Provence, ou caña de Castilla, apportant une dernière touche bucolique à notre cabane.

° El Dormitorio – La pared 2°

La méthode de construction utilisée pour l’édification des murs de nos cabanes se nomme la quincha liviana. Elle nécessite de la paille de blé ou de riz que nous avons trouvé dans les alentours de Masaya, département de Catarina.


La paille sera immergées dans une boue de terre argileuse, également connue sous le nom de terre allégée avec de la paille ou de boue de paille légère, pour ensuite se glisser dans l’entrelacs de bambou.

Petits et grand peuvent participer !

Les parois prennent forme, s’érigent et gentiment offrent un hermétisme parfait à notre dortoir. La légèreté des murs facilite leur montage, réduisant également de manière considérable les risques de dégâts en cas de séisme.

° El Dormitorio – La pared 1 °

La quincha, du quechua: mur, clôture, barrière, est une technique de bioconstruction traditionnelle d’Amérique du Sud qui consiste en un entrelacs de cannes de bambou recouvertes par de l’argile.

La quincha est une construction qui s’est avérée être antisismique du fait de son faible poids et grâce à l’élasticité de la canne de bambou qui absorbe les vibrations, évitant ainsi qu’elles se propagent dans le reste de la structure.

La canne de bambou que nous utilisons pousse au Chilamate, à une vingtaine de mètres à peine de notre dortoir. Merci Pachamama pour ton amour fertil et généreux!

« De la riqueza y tus suelos tan generosos
Bebo el encanto divino que traen los dioses
Soy tesoro de ti que florece al viento
Vengo para decirte yo te quiero. »

Construction à suivre…

El Dormitorio – El techo

Pour le toit de notre dortoir, nous avons pris la route direction La Paz Centro, une ville au nord du pays qui doit son nom à un protocole de paix signé dans les années 1800.

Au fur et à mesure que nous nous rapprochons, la température et le décor changent; l’air chaud de la mer se fait ressentir et les toits de palme et de tuile ornent le paysage.

La Paz Centro est réputée pour ses traditions artisanales en céramiques; divers objets domestiques, tuiles, carrelages, ainsi que pour son usage de la palme que l’on peut voir s’étendre en enfilade. Des arbres d’eucalyptus bordent les routes; du bois qui sert principalement à la structure des toits en palme.

Malgré cela, trouver de la palme en quantité suffisante pour notre dortoir ne s’avère pas être chose aisée; des fourgons venant du Costa Rica et du Panamá se succèdent pour se fournir en palme. Mais comme disent les Nicas, aquí resolvemos, et après quelques échanges chaleureux avec les locaux, nous finissons par trouver notre trésor.

Tout est prêt pour monter le toit de notre dortoir: palme, eucalyptus, ouvriers et artisans. Quel travail fascinant celui de la palme !

Les propriétés del empalmado: la palme a une importante propriété hermétique aux intempéries, c’est une parfaite protection contre la chaleur, et en cas de fortes pluies, l’eau glisse sur les feuilles permettant ainsi une étanchéité sans faille.

Construction à suivre…

El Dormitorio – La estructura

Les travaux afin de construire notre dortoir ont débuté au mois d’octobre; sans doute la plus grosse construction du Chilamate grâce à laquelle nous avons eu la chance d’apprendre beaucoup sur la bioconstruction.

La première étape a été de se fournir le bois utile à la réalisation de la structure: arbre de Sonsonate que nous avons déniché chez un campesino connu sous le surnom de Chico Papel à Niquinohomo.

Pionnier de sa magnifique finca, il nous a fait découvrir ses plantations avec beaucoup d’amour, notamment ses allées débordantes de plantes de pitaya (ou fruit du dragon). Visite conseillée !

Ce fut un travail colossal que de déplacer de la jungle au Chilamate ces majestueux troncs de 15 mètres de haut, et peler les piliers à la machete a laissé quelques cloques aux mains…

Mais le résultat en valut la peine lorsque l’on a pu voir s’élever les bases de notre futur dortoir pour 8 personnes. Sur la structure, le toit vient se dessiner avec du bois d’eucalyptus.

Ainsi va le premier arranque du Chilamate, quelle émotion !

L’étape pour niveler le sol rappelle celle du défrichement du terrain habité par une nature luxuriante: un travail d’ombre coûteux mais si important à la fois.

Construction à suivre

Un aire común

Le coin commun… Tranquille de jour, chaleureux la nuit, au soleil ou à Noël, entre amis ou en famille…

Le coin commun dispose d’une connexion Wi-Fi, de quelques hamacs et chaises perezosas, mais surtout d’une vue sur la lagune de Apoyo et le volcan Mombacho.

Típico Nica

En plus des nuitées, nous proposons des petits-déjeuners qui varient selon les jours.

Vous pourrez par exemple déguster un délicieux Típico Nica comme sur la photo, où nous essayons d’inclure des produits de notre potager, un jus préparé avec des fruits de saison et du café local de Catarina.